Yeah I'm Still A Kid, Even Though I'm Colder

11/15/2014


Mon ancienne plateforme de blog que j'aimais tant... est mourante. Ce soir j'ai donc effectué une sauvegarde d'une grande partie de ce qui se trouvait sur mon vieux blog, ce qui est toujours en ligne, tout du moins. Ça m'a rappelé la bonne époque, cette époque où j'avais l'impression d'avoir des choses à dire, même si clairement elles n'étaient pas plus intéressantes que ce que je dis à ce jour. Je crois que le tournant a été pris quand j'ai commencé à me rendre compte que les gens avec qui j'interagissais, les gens qui lisaient mes aventures et mes émois, étaient de vraies personnes. Ça paraît naïf comme ça hein je sais, je suis pas attardée ni rien, je sais pertinemment que le monde extérieur existe et pourtant c'est si facile, si rassurant, de l'oublier, si ce n'est que le temps d'un post sur internet. Suite à mon exaspération par rapport à la génération de Narcisses qu'on est en train de créer, je me mets à garder beaucoup plus de choses pour moi, je cache mes carnets bien au chaud dans mon sac à dos, et paradoxalement... même en étant effrayé de s'exposer, l'envie d'écrire est moindre quand on sait que personne ne le lira. C'est très étrange, n'est-ce pas ?
Alors je reprends un peu cet espace que je n'ai jamais vraiment apprivoisé, que je ne me suis jamais vraiment approprié, et puis une seconde angoisse surgit. Mon plaisir à garder un espace si personnel sur internet a toujours été de pouvoir le personnaliser à volonté. Je me suis pas mal amusée, il y a de cela quelques années déjà. Naïvement - encore une fois - j'ai cru que je pourrais simplement me remettre dans le bain. Un peu comme le vélo.
Ben vous savez quoi, le CSS n'a rien à voir avec le vélo, mais alors rien du tout. Tout à coup, je me rends compte que je suis complètement dépassée par les nouveautés implémentées au fil des années. Pire, je ne saurais même pas recréer ce que je savais faire. Je me suis retrouvée à fixer mon écran pendant 10 minutes, complètement tétanisée à l'idée de me replonger là-dedans alors que je ne maîtrise plus rien. Mon vélo, comme qui dirait, se dirige droit vers le ravin. Vous savez quoi, parfois il faut savoir tout effacer. Mettre les petites roues et puis... recommencer.

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