Sur mon ancien blog, je parlais de mon amour pour les podcasts. Pourtant je n'avais listé que les podcasts scientifiques que j'amasse dans mon Itunes. C'est parce que j'écoute pas tant de podcasts humoristiques, pour une raison simple : les podcasts c'est un peu comme les séries télé, il faut les choisir intelligemment sous peine de se retrouver enseveli.
Et pourtant j'aurais pu parler d'un site que je consulte quasi quotidiennement depuis au moins 4 ans. Je le décris souvent comme un site de critiques avec des movie reviews, mais ce n'est pas leur rendre justice. L'équipe, et particulièrement Korey Coleman celui qui a créé le site, publie très régulièrement des critiques de film (souvent en format vidéo avec les critiques sous forme de cartoons) mais aussi une variété de podcasts, A Couple of Cold Ones, Daily Spill, un call-in show, et mon préféré, Let's Do This. Fût un temps ils avaient même un podcast de gaming avant que celui-ci ne soit arrêté par l'entreprise à laquelle appartient Spill. D'ailleurs deux gars de ce podcast gaming ont continué leur job sur le site Rage Select que je conseille. BREF, je m'éparpille.
J'avais déjà remarqué que l'humeur n'était pas au beau fixe dans l'équipe de Spill, pourtant ils parlaient d'un nouveau format de vidéo, d'un re-design du site... et puis soudain, le soir du 6 Décembre, juste avant d'aller me coucher, j'ai lu leur mot d'adieu. A cause de cette même entreprise, le site avait acquis une date limite de péremption. Après Décembre il n'y aurait plus de Spill.
Et honnêtement, ça va paraître con, mais ça m'a vraiment peinée. Typiquement je vais écouter leurs podcasts quand je vais pas bien, pour effectuer des tâches quotidiennes et redondantes, pour voyager en train... Il y avait même une période de ma vie où je faisais tellement de cauchemars la nuit que j'avais peur de m'endormir, et donc je mettais un podcast en route et j'allais me coucher apaisée. Ca m'arrive encore de le faire aujourd'hui. Imaginez donc le rôle important qu'ils ont dans ma vie, et peut-être que c'est pour ça que j'avais délibérément évité le sujet quand j'avais posté ma liste de podcasts, parce que ça paraissait trop personnel, trop ridicule, en quelque sorte. Mais ce soir je viens d'apprendre la nouvelle de la création y'a genre 5 heures d'un Kickstarter, qui a déjà atteint le but voulu de $30000. Preuve que je ne suis pas la seule à être malheureuse, et non plus pas la seule à bien vouloir suivre Korey, peu importe où il ira. J'en parle aujourd'hui au cas où quelqu'un veut se lancer également dans cette nouvelle aventure, parce qu'ils le méritent.
IT AIN'T GOING DOWN LIKE THAT !
Je suis malade, je suis stressée, et comme d'habitude je n'arrive pas à avoir l'esprit de Noël, ALORS j'en viens à prier les déités toutes puissantes et éternelles de l'Internet, et puis parfois, parfois... ça marche. C'est ainsi que j'ai trouvé Bob. La femme de Bob, Linda, est atteinte d'un cancer du sein. Et Bob, pour oublier, et pour soutenir sa femme et toutes les femmes qui pourraient être dans la même situation, se prend en photo vêtu uniquement d'un tutu rose. Ainsi est né le Tutu Project, dont les fonds sont reversés à leur "Carey Foundation".
Tu ne vas pas à un concert de MSI pour voir des solos de malade ou pour rester les bras croisés au premier rang. Tu n'as pas intérêt à y aller si tu ne connais pas les paroles. Tu n'as pas intérêt à avoir la peau qui marque comme une pêche. Tu vas voir MSI parce que c'est ce que tu écoutes quand tu es déprimé, ou quand tu vas bien, et malgré la recrudescence de violence dans le monde, je crois que c'est sain d'avoir parfois ENVIE de mettre le feu à quelque chose sans toutefois vraiment le faire. La musique de MSI te donne l'impression que tu peux insulter les passants, mais évidemment tu ne le fais pas. Ca te donne envie de chanter "SON OF A BITCH" dans la rue, et puis parfois bah... tu le fais. Un concert de MSI c'est un lieu incohérent rempli d'insultes et de fringues immondes. Un lieu sauvage, incompatible avec la survie du mammifère moyen.
Et j'ai bien envie d'y retourner, tiens.
(et puis à la fin du concert le chanteur accepte de te signer ta setlist, la bassiste te prend dans les bras rien que parce que tu lui as demandé, et ça te rappelle que même les brutes ont un cœur. A part si ton nom est Steve, don't fuckin' mess with that guy)